Entre deux concours

Entre deux concours

Depuis le début de cette année, j’ai repris la pêche aux blancs, un retour aux sources après une vingtaine d’années d’interruption de cette technique, mais aussi et surtout de la pêche en canal.
Malgré la reprise des coucous, la pêche de la carpe me manquait et à la faveur d’un calendrier favorable entre deux concours, je contacte mon ami et partenaire depuis quinze ans, Frédéric Barbe, pour lui proposer une sortie.
PHILIPPE BOUILLET consultant pêche au coupTrès vite, nous décidons de nous rendre sur un plan d’eau de l’Aisne, avec un cheptel intéressant. A notre arrivée, le choix de nos postes e rapide car une berge est occupée par 5 ou 6 pêcheurs tandis que l’autre, totalement déserte, n’est pas très loin d’un îlot. Après un sondage en règle, je décide de pêcher en direction de la pointe de l’îlot dans une petite fosse plus profonde de 15 cm que le reste de ma zone. Pour l’amorçage, j’opte pour deux coupelles de pellets extrudés de 4 mm préalablement humidifié pour une descente et une dispersion plus rapide. Durant la première demi-heure, malgré la présence indéniable du poisson et après avoir essayé plusieurs esches, les touches sont rares et surtout pas très franches. Je décide alors d’intensifier mon amorçage non pas en terme de volume, mais en fréquence, une demie- coupelle tous les quarts d’heure.

Le résultat ne se fait pas attendre car 30 minutes plus tard, je mets mon 1er poisson à l’épuisette, un petit miroir bien combattif, tandis que Fred bataille avec une commune.

Quelques minutes plus tard, Fred pique un des gros esturgeons du plan d’eau (+20) qui tournoie sur son coup puis passe sur le mien laissant derrière lui un chapelet de bulles faisant fuir les poissons présents sur son passage pour au final casser le 22/100e de Fred ; tout est à refaire. Après quelques jurons et autres mots délicats, Fred change de ligne. Je continue mon amorçage régulier et léger ce qui me permet de piquer quelques poissons dont un petit esturgeon.

Deconinck pêche en carpodromeMidi approche, les estomacs se creusent et les palais s’assèchent, après une heure de pause, un bon américain et la petite douceur qui l’accompagne, nous revoilà sur les stations. L’après-midi est plus difficile, les touches sont plus espacées, mais les poissons plus gros et les casses sur de grosses carpes au comportement bien spécifique plus fréquentes. Les heures passent vite et il est déjà l’heure de remballer.
philippe-consultant-coupAu final, la fréquence de l’amorçage et l’alternance de mes appâts m’auront permis de faire une dizaine de poissons, mais surtout de passer une bonne journée au bord de l’eau avec mon pote, ponctuée d’éclats de rire et de franches rigolades comme par le passé, à refaire très vite.

 

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