Pêche rapide avec Maurine

Pêche rapide avec Maurine

J’ai toujours apprécié la pêche. Étant entourée d’une famille de pêcheurs, c’était fort probable que cela devienne une réelle passion. C’est naturellement accompagné de mon père que je fais mes débuts. Il m’a tout d’abord appris les valeurs de cette passion et la notion de partage.

Suite à un accident vasculaire cérébral survenu en 2016, je passe la plupart de mes pêches avec lui. J’apprécie les pêches rapides. Une petite pause en pleine semaine de boulot ne fait pas de mal !

Ces derniers temps, la pêche est assez difficile pour mon père. Il ne peut plus pratiquer sa passion seul, et il a parfois des troubles de la mémoire. Mais l’envie de mettre les cannes à l’eau est plus forte que tout. La température extérieure est assez bonne, nous sommes au mois de novembre. Je décide de charger ma voiture et de partir pour une journée remplie d’émotions.

C’est avec un sourire fièrement affiché que nous prenons la route pour une partie de plaisir entre père et fille !

Nous nous dirigeons sur un lieu « mythique », là où tout à commencer. Le bois des Forts située à Coudekerque-Branche, où nous aborderons les petits canaux du parc, qui sont assimilables à des étangs car il n’y a aucun courant, sauf en cas de vent. C’est un lieu avec une moyenne de poissons entre 3 et 6 kilos, et notamment avec beaucoup plus de carpes communes. Parfait pour passer une journée très agréable au bord de l’eau.

Nous y sommes, l’entrée est chargée de souvenirs, de moments en famille, de partage, c’est aussi à cet endroit précis où j’ai posé pour la toute première fois mes cannes. Cela nous fait penser à nos débuts !

Nous sommes en place, un petit café en main, regardant l’horizon en espérant capter l’attention des poissons.

La matinée passe, un peu sceptique car quelques brèmes sont venues se rouler sur mes appâts.

Les passants nous abordent et s’interrogent sur les poissons qui peuplent ces eaux. Ils nous regardent replacer nos cannes. Toujours autant étonnés qu’une femme puisse aimer et pêcher.

Après cette petite parenthèse… Les départs s’enchaînent, des poissons de toutes tailles viennent visiter notre tapis de réception, dont une belle linéaire pour père.

Les heures défilent, le jour va peu à peu à tomber, nous pensions déjà à remballer. Quand soudain mon détecteur se met à hurler de tous les côtés, le scion de canne part brusquement vers le bas. Je me précipite pour prendre contact avec le poisson. Mon père est très heureux d’affirmer que c’est une très jolie carpe miroir, d’un gabarit plus impressionnant que nos autres prises. Une petite séance photo s’impose pour immortaliser ce beau poisson avant la remise à l’eau.

Très heureuse d’avoir pu sortir un telle poisson, je commence à remballer mon matériel avec un peu de regret, le temps passe bien vite au bord de l’eau.

Ce qui a compté dans cette journée, ce n’est pas le poids du poisson ou d’en avoir eu beaucoup. Ce qui a le plus compté à mes yeux, c’est d’avoir partagé ce moment de complicité et de pêche avec mon père et en prime, une très jolie carpe au tapis.

Le plus beau des remerciements est de voir mon père aussi heureux et fière de sa fille lorsque j’ai posé la carpe dans le cradle.

En espérant toujours avoir cette sensation de partage et de bonheur lors de mes sessions de pêche, nous rentrons heureux après une journée réussie.

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